dimanche 24 décembre 2017
mercredi 6 décembre 2017
A propos d'un Tilleul...

Comment ce tronc droit,
apparemment modeste, a-t-il pu porter, calme et confiant, cette magnifique
corolle de feuillage, pleine de noblesse, d’une gloire presque trop écrasante
pour lui ?
Il a fallu qu’à partir de lui, chaque branche croisse et
respire selon sa poussée interne, tout en ayant souci d’orienter sa courbe vers
un centre, dont la force centripète assure à chaque instant à l’ensemble des
branches une juste répartition d’air, de lumière et de sève. Une présence
organique, faite de frémissante interaction, s’affirme là. Pour peu que passe
un brise, la voilà qui entre dans sa rythmique, opérant une sûre brisure dans
l’espace, un Ouvert où le fini et l’infini sont en perpétuelles épousailles.
Une volonté la soutient, cette présence, une intention l’habite. Fontaine au
jaillissement continu, elle n’est plus que donation et accueil. Elle distribue
sans réserve ombres parfumées et éclats nourriciers à ceux que ses ondes
attirent, oiseaux migrateurs, errants humains.
Le lien entre l’arbre et
les oiseaux semble naturel. Mais l’alliance de l’arbre avec les hommes est-elle
assez prise en compte par nous ? Sommes-nous conscients que nous ne
pouvons trouver dans la nature compagnon plus fiable et plus durable ? Cet
être « debout » comme nous, qui depuis les profondeurs du sol tend
résolument vers le haut nous rappelle que notre être tient tout autant de la
terre que du ciel. Prenant appui sur sa base de lave, d’humus ou de limon, il
s’épanouit en un véritable entonnoir
pour boire la pluie tombée du ciel et, venu de plus haut encore, pour
boire le souffle lumineux dont tout l’univers est animé. Il arrive qu’au cœur
du désert, où à l’horizon d’une plaine, se dresse un arbre seul. Cela suffit
aux nomades que nous sommes pour que nous ne nous sentions plus seuls, pour que
la création ne nous semble plus vaine. »
François CHENG, « De l’âme »
jeudi 16 novembre 2017
L'église de Saint Cirq Lapopie
mardi 19 septembre 2017
Offrande à la terre...
Michel Jobard offre à la terre d'éphémères ornements... La consolent-ils ? Je le pense.
jeudi 3 août 2017
mardi 1 août 2017
O Toi, l'au-delà de tout...
Ô toi l'Au-delà de tout,
N'est-ce pas là tout ce qu'on peut chanter de toi ?
Quelle hymne te dira, quel langage ?
Aucun mot ne t'exprime.
A quoi l'esprit s'attachera-t-il ?
Tu dépasses toute intelligence.
Seul, tu es indicible, car tout ce qui se dit est sorti
de toi.
Seul, tu es inconnaissable, car tout ce qui se pense est
sorti de toi.
Tous les êtres, ceux qui parlent et ceux qui sont muets,
te proclament.
Tous les êtres, ceux qui pensent et ceux qui n'ont point
de pensée, te rendent hommage.
Le désir universel, l'universel gémissement tend vers
toi.
Tout ce qui est te prie, et vers toi tout être qui pense
ton univers fait monter un hymne de silence.
Tout ce qui demeure, demeure par toi; par toi subsiste
l'universel mouvement.
De tous les êtres tu es la fin; tu es tout être, et tu
n'en es aucun.
Tu n'es pas un seul être, tu n'es pas leur ensemble.
Tu as tous les noms, et comment te nommerais-je, toi le
seul qu'on ne peut nommer?
Quel esprit céleste pourra pénétrer les nuées qui
couvrent le ciel même ?
Prends pitié, ô toi, l'Au-delà de tout, n'est-ce pas là
tout ce qu'on peut chanter de toi ?
Attribué à Grégoire de Naziance, IVème siècle
dimanche 9 juillet 2017
Thierry Vezon... photographe
Je les découvre peut-être un peu hors saison, mais ses photos sont magiques...
Allez faire un petit tour sur son site : Thierry Vezon
mercredi 5 juillet 2017
samedi 10 juin 2017
mercredi 7 juin 2017
Le Tilleul...

Soleil sourit. Soleil, c'est une enfance rêveuse, cheveux de cendres, invariablement vêtue de bleu, elle ne sait pas pourquoi. On le lui demande parfois, mais elle esquive d'un mouvement d'épaule, ses cheveux dénoués glissent sur son visage… elle ne sait pas.
Aujourd'hui, elle sourit devant un tilleul en fleur. Elle s'est assise à quelques pas, un panier attend juste à la limite de l'ombre, elle regarde. Le vent est tiède, le ciel est tout entier mangé par cet arbre, là, devant elle, qui frémit et chante d'un millier d'abeilles.
C'est un arbre en gloire… il offre ses fleurs avec une générosité confondante, éparpille lumière et ombre au gré du vent, et marie ses verts de tendresse au sombre du tronc…
Soleil écoute.
Ferme les yeux.
Le vent joue avec ses cheveux, noue le bleu du ciel au bleu de son écharpe, froisse les fleurs comme papier de soie.


Elle en est surprise, c'est fugitif, alors elle se détourne, elle oublie. Ne demeurera de cet instant qu'une trace légère, enfouie dans le parfum d'une tisane…
Extrait des "petites leçons de choses" M.F.
samedi 3 juin 2017
Entre nous...
Le tilleul en avril... |
Le site des Lébratières s'est simplifié,
Ephémère et Lucioles ont fusionné dans cet : "Entre nous",
Ephémère et Lucioles ont fusionné dans cet : "Entre nous",
et vous pourrez facilement recevoir les mises à jour par courriel.
(Pensez à vérifier les spams.)
Le blog Entre vous et moi reste accessible,
vous pouvez y retrouver tous les articles archivés,
mais un petit nouveau,
"A claire Voie"
prends sa suite sous forme d'une correspondance qui vous est adressée.
(Pensez à vérifier les spams.)
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"A claire Voie"
prends sa suite sous forme d'une correspondance qui vous est adressée.
Alors je vous invite à passer de temps en temps :
nous prendrons quelques instants Entre nous, à l'ombre du tilleul...
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